Collège de l'Esplanade Strasbourg |
FRANCE |
EUROPE STILL HAS A LOT TO DO !
Lorsque l’Union européenne (UE) a été créée, on a tout de suite évoqué l’idée de solidarité.
Dans le traité de Maastricht, on souligne le fait que l’aide aux pays en développement est
satisfaisante. Et récemment, lorsque la “Charte des droits fondamentaux de l’UE” a été écrite,
il a été consacré un chapitre entier à la solidarité.
Cette même Charte déclare en préambule que “s’inspirant de son héritage culturel et humaniste,
l’Union se fonde sur les principes indivisibles et universels de la dignité de la personne, de la
liberté, de l’égalité et de la solidarité “. Mais qu’entend-on par ce terme ?
La solidarité est un lien qui unit les Etats de l’Union en faveur de pays en retard de développement, des régions en difficulté et des individus victimes de catastrophes, dans le but de leur fournir une aide financière ou humaine.
Il existe déjà une armée européenne qui peut intervenir en cas de catastrophes comme les séismes
ou les glissements de terrain.
En exerçant une pression sur les dictateurs, elle peut même éviter des guerres, maintenir ou
rétablir la paix.
Malheureusement, cette armée européenne ne compte qu’environ 50 000 hommes, nombre insuffisant
pour devenir indépendante de l’O.T.A.N.
L’UE contribue financièrement aux Nations Unies de façon très importante, mais elle est, aux dires de certains, “un géant économique, un nain politique” : son influence reste plutôt faible à l’ONU.
Si l’Union européenne a su se doter d’une véritable défense commune et d’un corps de réaction
rapide pour pouvoir intervenir hors d’Europe, face à des crises intérieures, elle n’est pas
aussi efficace :
Face à l’épidémie de la vache folle, face à la pollution, face à l’envolée des prix du pétrole...,
trop de voix discordantes s’élèvent encore et les intérêts nationaux l’emportent trop souvent sur
la solidarité européenne.
L’Union européenne est solidaire du reste du monde, mais pour résoudre ses crises intérieures,
il lui reste encore bien du chemin à parcourir !
Mais ne dit-on pas : Charité bien ordonnée commence par soi-même ?
Alors, qu’est-ce qu’on attend ?